UN MODÈLE D’AFFAIRE, APPELÉ TEJAS BORJA
Source: Fernando Giner, le 17/03/2010 (http://www.valenciaplaza.com/ver/1159/Un-modelo-empresarial-llamado-Tejas-Borja.html)
Mardi dernier, j|ai eu l|occasion de visiter une entreprise familiale de Valence de 110 années de tradition, dans laquelle travaille la troisième génération.
Après ma rencontre et de connaître davantage son développement, ses difficultés et ses défis actuels, je ne peux, que conclure par une évidence : nous devrions être fiers de nos entrepreneurs. Dans le cas que je vous commente, l|entreprise s|est spécialisée dans la production de tuiles et actuellement, produit plus de 65 millions d|unités par an, dans une usine qui est une référence de haute technologie dans le secteur. Je considère que comme entrepreneurs, ils ont pris de nombreuses décisions et attitudes stratégiques, courageuses et intelligentes. Sur ce sujet, je souhaiterai faire quelques commentaires, malheureusement par manque d|espace, je suis obligé d’indiquer, seulement cinq d|entre eux, parce qu’ils ont retenu mon attention, mais cette liste n|a pas la moindre intention d|être fermée, ni exhaustive. Le premier, comme je l|ai déjà dit, c’est la spécialisation. Le fait de fabriquer seulement de la tuile, leur permet d’offrir une large gamme de couleurs, de formats et de finitions, capable de satisfaire n’importe quel besoin sur le marché. Ces décisions ne sont pas facile et comme peu, démontrent une chose : qu’en tant que société, ils ont une stratégie et savent ce qu’ils veulent.
Le deuxième, a été d|investir en augmentant sa capacité et en améliorant sa productivité en 2004 et 2006. Les installations sont dignes d’être vues, parce qu|elles sont modernes et sont axées sur l|objectif stratégique, mais surtout elles sont vaillantes, très vaillantes. Les ressources générées sont réinvesties dans l|entreprise et sont soutenues par des capitaux externes à un moment où, l’entourage demandait des investissements dans le négoce lucratif de la brique. C|est à dire, comme actionnaires, ils réinvestissent et prennent des risques.
Le troisième point est son engagement à l|internationalisation. Le Portugal, la France et l|Allemagne, mais aussi le golfe persique et les Amériques. Avec des réseaux de commercialisation et de distribution adaptés pour chaque pays. Seules les personnes qui ont essayé de vendre dans des pays comme la France, savent comment c’est dur et difficile d|essayer d’entrer et se faire une place dans des régions hautement protégées et fermées. Par conséquent, être compétitif et avoir une productivité adéquate deviennent des éléments clés pour réussir dans les marchés internationaux.
Le suivant c’est la quantité d|espace, de personnes et de temps, c’est-à-dire, les ressources et les efforts, l|argent destiné à l|innovation et au développement. Les unités et les départements qui travaillent exclusivement pour obtenir des nouveaux produits et mieux s’adapter aux besoins de ses clients. Les investissements à court terme, ne seront rentables, mais sont indispensables pour atteindre la position et la productivité souhaitées.
Et, enfin, non des moindres, j|ai été impressionné par la capacité d’effort et de travail combiné avec une grande dose d|humilité et de simplicité qui les motivent à se préparer et à se former pour les prochains défis qui seront présents, durant la prochaine décennie en matière économique.
Être avec Pablo Casanova, suppose réaffirmer des choses que je savais déjà, ou comme je l|avais imaginé pour quelques unes, et c’est un authentique modèle qui me permet dire haut et fort que nous devons être fiers de nos entrepreneurs et je laisse la suivante question à qui correspond: Que devrais faire de plus, une entreprise qui se spécialise, investie, s|internationalise et innove pour faire face à la crise? Ne pensez-vous pas qu’ils méritent l|appui et le soutien du monde, pour affronter ces moments difficiles?
19 de avril de 2010